Bancassurance : vers des contenus combinant pédagogie et transparence pour 2025

En 2024, le secteur Bancassurance a confirmé son rôle central dans la communication digitale grâce à une approche axée sur l’éducation et l’engagement. Avec une moyenne de 42 publications mensuelles par marque, le volume reste stable par rapport à 2023. Cependant, des changements significatifs dans les formats et les plateformes montrent une adaptation aux attentes des consommateurs.

Les marques du secteur continuent de capitaliser sur des temps forts comme les campagnes de prévention, l’éducation financière ou les services innovants. Ces contenus, souvent longs et complexes, sont progressivement adaptés en formats plus digestes et visuels, répondant à une demande croissante pour des expériences fluides et interactives.

X est le réseau favori des marques mais n’est pas celui qui engage le plus

Dans le secteur Bancassurance, les comportements des utilisateurs et les performances des plateformes révèlent des tendances marquées, mais aussi des opportunités sous-exploitées. En 2025, Facebook maintient une position de leader en engagement, captant 56% des interactions avec seulement 31% des publications, ce qui souligne son efficacité pour atteindre et mobiliser une audience large et diversifiée. Ce contraste avec X, qui regroupe 53% des publications mais seulement 7% des interactions, met en évidence l'importance de la qualité et de la pertinence des formats pour stimuler l’engagement.

Contrairement à 2023, Instagram prend une place de plus en plus importante chez les consommateurs. Près de 40% des interactions y sont regroupées pour un volume faible de publications, ce qui prouve qu’un changement de mode de consommation sur les contenus d’éducation financière est en train de s’opérer. Les utilisateurs préfèrent se diriger vers des contenus plus digestes, comme les Reels.

Des contenus éducatifs et visuels pour engager dans le secteur Bancassurance

En 2025, les marques du secteur Bancassurance doivent relever le défi de capter l’attention d’un public en quête de transparence et de pédagogie, tout en utilisant les formats et plateformes les plus performants. Facebook demeure un pilier stratégique, tandis qu’Instagram et X offrent des opportunités croissantes qui demandent une adaptation des stratégies de contenu.

Cela s’explique par plusieurs phénomènes :

• Facebook, un incontournable pour la pédagogie : Facebook reste le canal privilégié pour transmettre des messages éducatifs et renforcer la sensibilisation. Les vidéos, particulièrement engageantes, confirment leur capacité à simplifier des sujets complexes comme des produits financiers ou des offres d’assurance.
• Instagram, le pouvoir des formats visuels : Bien que représentant 16% des publications, Instagram génère 37% des interactions, grâce à des formats attractifs tels que les Reels et les carrousels. Ces formats permettent aux marques de vulgariser des sujets techniques tout en restant engageantes et visuellement attrayantes, un atout clé pour renforcer le lien avec leurs audiences.

• X, un rôle conversationnel à approfondir : Sur X, malgré une majorité de publications (53%), les interactions restent faibles (7%). Le format texte reste largement le plus apprécié des utilisateurs et contribue à maintenir une relation client stable. Pour 2025, la vidéo peut être une bonne option pour une diversification stratégique des contenus sur cette plateforme.

En conclusion

Pour 2025, les marques du secteur Bancassurance devront investir dans des contenus visuels percutants sur Facebook, tirer parti de l’engagement des formats interactifs sur Instagram, et réévaluer leur stratégie sur X en diversifiant leurs approches. Une combinaison de pédagogie et d’impact visuel permettra de répondre aux attentes des consommateurs et de maximiser l’impact de leurs campagnes.

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